480_61645_vignette_Kaboul_pic2 En Afganistan, des familles sans fils déguisent leur fille en garçon. Certaines jeunes filles le font également pour pouvoir accéder au statut d'homme, par exemple, comme Maryam, 14 ans, membre de l'équipe de tennis de table afghane.

On les appelle des "basha posh"

Pour ces jeunes filles, c'est presque une chance inespérée : considérées comme un garçon, elles peuvent aller et venir sans être importunées, échappant aussi aux corvées féminines et aux sarcasmes ambiants.

Ces "basha posh" vivent cette condition par obligation et avouent qu'elle est parfois lourde à porter : aucune échappatoire. Ces jeunes filles se questionnent sur leur avenir.

Certaines, comme Jacques, invité à une conférence internationale en Europe pour alerter les pays sur le sort des femmes afghanes lors du retrait, en 2014, des troupes internationales, a laissé derrière lui bonnet et pantalon pour se fondre dans la masse, préférant vivre librement sa condition de femme dans le pays européen qui les accueillait, lui et ses compagnes.

Personne n'est dupe de la supercherie et les "basha posh" essaient de ne pas se faire remarquer : à leur statut "d'homme" qu'elles ont déjà du mal à assumer s'ajoute la peur d'être remises à leur vraie place.

La société afghane est patriarcale : "Ce sont les hommes qui détiennent le pouvoir et devant un tribunal, une femme aura toujours tort".

Gageons que l'avenir leur soit plus clément ...

"Tu seras un garçon ma fille"

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