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NAITREQUEFEMME
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11 février 2014

Vous avez dit "genre" ?

genre1Le débat fait rage en ce moment sur la "THÉORIE DU GENRE".

La Bible nous rapporte qu'au commencement était l'Homme. Dieu trouva qu'Il ne pouvait pas le laisser seul. Il créa alors la FEMME à partir "d'une côte d'Adam".

"HOMME et FEMME, Il les créa."

Lorsqu'Adam et Ève ont été chassés de l'Eden, Il leur dit : "Toi, Homme, tu travailleras à la sueur de ton front et toi, Femme, tu acoucheras dans la douleur."

Il est écrit aussi que l'homme respectera sa femme et subviendra à ses besoins et la femme prendra soin de son homme et lui obéira !

Des siècles ont véhiculé ces écrits. Des religions s'en ont également servies mais surtout galvaudés au détriment de la femme, bien sûr !

France Info du 24 janvier 2014 :

enfant-asiatique"Une rumeur totalement mensongère", a réagi mardi le ministre de l'Education nationale. A l'école, précise-t-il, on n'apprend pas "aux petits garçons à devenir des petites filles".

La "théorie du genre" n'existe pas. En elle-même, l'idée tient déjà d'une rumeur, d'une mauvaise compréhension. Elle puise ses racines dans un domaine d'études universitaires qui est né aux Etats-Unis et y a connu un certain succès jusqu'aux années 70 : les "gender studies", littéralement, études sur le genre.

Les chercheurs ont voulu comprendre pourquoi et comment naissent les inégalités sociales entre hommes et femmes. Ils en ont décortiqué les mécanismes dans les champs politiques, sociaux, artistiques, historiques, philosophiques etc. Ces études ont donné lieu à des controverses passionnées entre chercheurs, mais elles n'ont jamais débouché sur aucune théorie politique. Il s'agit d'un domaine d'études universitaires.

Toutefois, le féminisme des années 60-70 a commencé à utiliser ces recherches pour contester la domination sociale masculine. Le schéma femmes à la maison-hommes au travail ne reposait sur rien d'autre que des constructions sociales.

Avec les mutations dans la structure de la vie familiale, comme la hausse continue du nombre de familles recomposées ou la progression du travail féminin, la crainte d'une disparition du schéma familial traditionnel a commencé à se diffuser sourdement. Des réformes comme le mariage homosexuel l'ont accéléré. Et la prétendue "théorie du genre", qui viserait à gommer les différences entre hommes et femmes, a donné un visage à ces craintes. C'est sur elle, mais sans la nommer, que le pape Benoît XVI fait tomber les foudres vaticanes."

garconDès lors, la "théorie du genre" devient un épouvantail politique pour lutter contre des réformes sociales. Dernier exemple en date, l'appel au boycott des classes un jour par mois, lancé par une ancienne militante de la cause "beur" des les années 80, aujourd'hui proche de l'extrême droite. Elle utilise la "théorie du genre" contre un programme scolaire visant à lutter dès le plus jeune âge contre les clichés garçons-filles, qui servent de fondations, à l'âge adulte, aux inégalités sociales hommes-femmes."

Article écrit par Grégoire Lecalot, Alice Serrano

Le ministre de l'Education nationale est monté au créneau mardi pour rassurer des parents

au sujet d'une rumeur insinuant que la "théorie du genre" est enseignée à l'école. Pour ceux qui l'ont lancée, on cherche à gommer les différences sexuelles entre hommes et femmes. Depuis quelques années, cette idée se répand en France, et le mariage homosexuel, adopté l'an dernier, lui a donné un coup d'accélérateur. Elle relève pourtant du fantasme. Mais un fantasme bien utile, politiquement, pour certains.

Le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, a également assuré que la théorie du genre

fille-garconn'était pas enseignée à l'école, contrairement à une rumeur qui s'est répandue, ces derniers jours, chez certains parents d'élèves. Une campagne initiée par des proches de l'extrême droite via des SMS et les réseaux sociaux invite à un boycott partiel de l'école.

"Demain, tu seras une femme, mon fils". C'est un des slogans utilisés par les organisateurs du boycott partiel de l'école pour protester contre un enseignement supposé de la théorie du genre à l'école. Des parents d'élèves ont ainsi reçu des SMS ou pu lire des appels sur les réseaux sociaux, les invitants à ne pas emmener leurs enfants à l'école, un jour par mois, pour montrer leur mécontentement.

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